voilà, j'avais durant le confinement envoyé 2 poèmes pour un concours, ils n'ont malheureusement pas étaient retenus
celui-ci était dans la catégorie "poésie à thème, cette année le thème était l'aventure"
je remercie Luze pour m'avoir apporté ses corrections
L'aventure commence ainsi,
Je vais pas à pas mettre le nez dehors, je regarde à droite, à gauche,
une silhouette au loin, tant pis, je m'élance, traverser la rue devient le bout du monde.
Ô nobles cavaliers sur vos pur sang princiers,
Ô vous braves marins sur les mers en furie,
Encor' ces vieux soldats, témoins d'une tuerie,
Et ces fiers montagnards courant sur les glaciers.
Le vent froid de l'épidémie a soufflé, inodore et sournois.
Affronter les commerces désormais se prépare comme une expédition polaire, une bataille,
un match de foot, il faut enfiler sa tenue de combat, mettre un masque (même pas celui de Zorro),
se couvrir de la tête aux pieds, porter des gants, et surtout, surtout garder ses distances dans les files d'attentes,
jeter un œil compatissant mais suspect pour la caissière qui vous regarde de même, la bouche, le nez derrière un carré de tissu
Ô toi belle putain des faubourgs, aux seins nus,
Ô l'infirmière toi qui soignes d'un sourire,
Et lui le petit clown qui pars dans un fou rire,
Ô vous les travailleurs qu'êtes vous devenus ?
Quand seul encore quelques uns œuvrent pour le bien de tous, que les hôpitaux se voient débordés dans un flux de malades,
par un manque de moyens évident, que le confinement nous astreint entre quatre murs,
il peut paraître dérisoire de parler d'aventure, d'écrire et de disserter derrière un bureau le nez devant son écran,
mais de Hugo à Hergé, il n'y a pas de grande ou petite histoire
Ô toi Gaston Lagaff le héros sans emploi,
Ô vous monsieur Jourdain, le bourgeois gentilhomme,
Et toi fort Obélix cette bête de somme,
Comme toi Jean Valjean brisant l'injuste loi.
C'est ainsi dans la petitesse des jours que nous défierons le destin,
comme seul lien entre nous, nos ordinateurs et nos téléphones portables, la technologie a parfois de bon côté, si l'on en use à bon escient.
Voici comment, par le biais d'un événement familial se télescopant à l'actualité, me vint l'inspiration du texte que je vous présente aujourd’hui.
Une naissance survenue en début d'année quand covid-19 déversait sur la Chine ses miasmes fantômes, qu'un petit Eliott en France voyait le jour, un prénom propice à l'aventure me direz-vous, si l'on s'en réfère aux « incorruptibles ». Voilà qu'il y a deux jours, mon neveu loin de nous, par la magie d'internet m'envoie une photo de son petit garçon portant une brassière, avec en inscription « en route pour l'aventure » , drôle de coïncidence, je venais de lire le sujet d'un concours de poésie portant sur ce thème.
Quoi de plus poétique alors qu'une naissance et finalement n'y a-t-il pas plus belle aventure que celle de la vie.
Ho ! toi petit bébé né dans la bonne humeur,
Ô vous les enfants rois, on vous offre le monde,
Vous anges et démons c'est la terre qui gronde,
Et pour nous vieux gamins, l'aventure se meurt.
celui-ci était dans la catégorie "poésie à thème, cette année le thème était l'aventure"
je remercie Luze pour m'avoir apporté ses corrections
L'aventure commence ainsi,
Je vais pas à pas mettre le nez dehors, je regarde à droite, à gauche,
une silhouette au loin, tant pis, je m'élance, traverser la rue devient le bout du monde.
Ô nobles cavaliers sur vos pur sang princiers,
Ô vous braves marins sur les mers en furie,
Encor' ces vieux soldats, témoins d'une tuerie,
Et ces fiers montagnards courant sur les glaciers.
Le vent froid de l'épidémie a soufflé, inodore et sournois.
Affronter les commerces désormais se prépare comme une expédition polaire, une bataille,
un match de foot, il faut enfiler sa tenue de combat, mettre un masque (même pas celui de Zorro),
se couvrir de la tête aux pieds, porter des gants, et surtout, surtout garder ses distances dans les files d'attentes,
jeter un œil compatissant mais suspect pour la caissière qui vous regarde de même, la bouche, le nez derrière un carré de tissu
Ô toi belle putain des faubourgs, aux seins nus,
Ô l'infirmière toi qui soignes d'un sourire,
Et lui le petit clown qui pars dans un fou rire,
Ô vous les travailleurs qu'êtes vous devenus ?
Quand seul encore quelques uns œuvrent pour le bien de tous, que les hôpitaux se voient débordés dans un flux de malades,
par un manque de moyens évident, que le confinement nous astreint entre quatre murs,
il peut paraître dérisoire de parler d'aventure, d'écrire et de disserter derrière un bureau le nez devant son écran,
mais de Hugo à Hergé, il n'y a pas de grande ou petite histoire
Ô toi Gaston Lagaff le héros sans emploi,
Ô vous monsieur Jourdain, le bourgeois gentilhomme,
Et toi fort Obélix cette bête de somme,
Comme toi Jean Valjean brisant l'injuste loi.
C'est ainsi dans la petitesse des jours que nous défierons le destin,
comme seul lien entre nous, nos ordinateurs et nos téléphones portables, la technologie a parfois de bon côté, si l'on en use à bon escient.
Voici comment, par le biais d'un événement familial se télescopant à l'actualité, me vint l'inspiration du texte que je vous présente aujourd’hui.
Une naissance survenue en début d'année quand covid-19 déversait sur la Chine ses miasmes fantômes, qu'un petit Eliott en France voyait le jour, un prénom propice à l'aventure me direz-vous, si l'on s'en réfère aux « incorruptibles ». Voilà qu'il y a deux jours, mon neveu loin de nous, par la magie d'internet m'envoie une photo de son petit garçon portant une brassière, avec en inscription « en route pour l'aventure » , drôle de coïncidence, je venais de lire le sujet d'un concours de poésie portant sur ce thème.
Quoi de plus poétique alors qu'une naissance et finalement n'y a-t-il pas plus belle aventure que celle de la vie.
Ho ! toi petit bébé né dans la bonne humeur,
Ô vous les enfants rois, on vous offre le monde,
Vous anges et démons c'est la terre qui gronde,
Et pour nous vieux gamins, l'aventure se meurt.